Tout employé court le risque d’avoir une baisse de revenu en cas d’incapacité de travail. Il doit donc souscrire à une assurance maintien de salaire sans carence. Son employeur peut aussi le faire à sa place. Celui-ci a la responsabilité de protéger ses employés en cas d’arrêt de travail. Découvrez dans ce contenu tout sur l’assurance maintien de salaire sans carence.
L’assurance maintien de salaire sans carence est-elle obligatoire pour les entreprises ?
Il est possible que dans certains secteurs d’activité, les entreprises soient obligées de fournir à leurs salariés un régime prévoyance complémentaire. C’est souvent le cas soit par convention collective ou par un accord de branche. Chaque entreprise doit donc se renseigner afin d’avoir une idée des actes dont elle dépend.
L’employeur doit, en cas d’accord collectif, faire profiter à ses employés une couverture minimum. Mais, il peut aussi leur offrir un contrat présentant des garanties plus élevées que celui de la convention collective. L'entreprise, même sans contrainte, peut décider de protéger ses employés en cas d’arrêt de travail. Une telle initiative renforce son image d’employeur, fidélise ses salariés et lui permet de bénéficier de certains avantages fiscaux.
Qui peut souscrire à l’assurance maintien de salaire sans carence ?
Le salarié peut être fragilisé en cas d’incapacité prolongée de travail. En effet, la chute des revenus aura certainement de lourdes répercussions sur son niveau de vie ainsi que celui de sa famille. Malheureusement, les prestations proposées par la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail sont souvent insuffisantes.
Pour anticiper cette situation, le salarié (fonctionnaire, professionnels indépendants et autres) peut souscrire à une assurance maintien de salaire. Dans ce cas, il s’agit d’une prévoyance individuelle. Il est aussi possible dans certains cas que l’employeur fasse une souscription collective pour le compte de ses employés. Ceci permet de protéger ses salariés en cas d’arrêt maladie ou d’accident.
La prévoyance collective doit inclure des garanties globales afin de couvrir plusieurs risques liés à la personne. Nous pouvons citer le décès ou l’invalidité partielle et même totale. Le contrat souscrit par l’employeur peut prévoir le versement d’une rente en cas d’invalidité du salarié. Il peut aussi s’agir d’un versement d’indemnités journalières complémentaires. Tout dépend des prévisions de l’entreprise.
Quelles sont les astuces pour obtenir des devis de prévoyance maintien de salaire sans carence ?
Lorsque le salarié ou l’employeur souhaite mettre en place un régime de prévoyance complémentaire, il doit établir un cahier de charges des risques. Il doit définir les risques qu’il souhaite couvrir ainsi que les prestations qu’il souhaite en cas de survenance de ces risques. Il est préférable de sonder les salariés pour connaître leurs besoins.
Par la suite, il est dans l’intérêt de l’entreprise de solliciter plusieurs devis de prévoyance collective. Ainsi, elle pourra choisir celui qui semble le plus intéressant. Pour choisir la meilleure prestation disponible sur le marché, l’employeur ou le salarié peut faire appel à un courtier spécialisé. Il peut aussi se référer à un assureur généraliste.
Il importe de souligner que chaque compagnie d’assurance proposant ce type d’offre à ses propres niveaux de garanties. Vous pouvez vous servir d’un comparateur en ligne pour dénicher la meilleure offre.
Quelles sont les garanties proposées par une assurance maintien de salaire ?
Qu’elle soit une souscription individuelle ou collective, l’assurance maintien de salaire doit proposer certaines garanties. Il s’agit en particulier du versement d’indemnités journalières. Ceci doit s’apparenter à un maintien de salaire même en cas de maladie ou d’accident de travail. Ces revenus viendront s’ajouter à ceux perçus par le salarié de la part de la Sécurité sociale et de son employeur.
Grâce au cumul de ces trois indemnités, le salarié peut maintenir totalement son salaire. Soulignons que l’indemnité sera en fonction du salaire brut du travailleur. La durée de perception des indemnités dépend aussi du contrat. Il peut dépendre d’une limite de jours contractuellement fixée, du départ à la retraite, de la reprise partielle du travail et autres.